Mort à Devil's acre

Auteur
Anne Perry



Titre original: Death in the Devil's Acre (1985)
              Editions 10/18 collection Grands détectives
            Sous-collection : Polars historiques

Septième tome des aventures de Charlotte et Thomas Pitt dans l’Angleterre victorienne des années 1880. Le quartier de Devil’s Acre est loin du paradis. C’est un quartier pauvre de Londres, habité par des populations hétéroclites qui vivent les unes au-dessus des autres. Dans les plus hautes maisons, aux façades coquettes donnant sur de larges rues bien éclairées, habitent marchands cossus et rentiers. Derrière, dans des immeubles plus bas donnant dans des voies étroites, on trouve des logements à louer pour employés de bureau et petits commerçants. En s’enfonçant plus avant apparaissent de misérables bâtisses abritant des logis délabrés et des sous-sols où les plus démunis s’entassent parfois à deux ou trois familles dans une seule pièce. Là, une odeur infecte d’ordures et de latrines agressent les narines. Les rats grouillent partout, si bien qu’il n’est pas rare qu’un bébé laissé sans surveillance se fasse dévorer vivant. Beaucoup d’enfants meurent de maladie ou de faim avant l’âge de six ou sept ans. Les survivants ne tardent pas à rejoindre les rangs des voleurs à la tire et des apprentis vide-goussets. Quatre hommes sont retrouvés morts, assassinés et horriblement mutilés à différents endroits de Devil’s Acre, à quelques jours d'intervalle. Les cadavres étaient tous dans la rue, morts poignardés et leurs parties génitales avaient été tranchées ou sauvagement arrachées. Quel lien peut-il exister entre ces quatre hommes si différents : un ancien domestique converti en tenancier de maison close, un médecin respectable, un professeur de mathématiques tout ce qu’il y a de conventionnel et finalement un jeune homme de haut rang, issu des beaux quartiers ? L’inspecteur Thomas Pitt est chargé de l’enquête mais sa femme, Charlotte, accompagnée d’Emily, sa sœur complice, s’en mêleront et découvriront des secrets sordides et des comportements pour le moins surprenants de personnes appartenant au monde aristocratique de la bonne société londonienne.
Source: Critiques Libres