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Les Héros de la Littérature Policière
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16 avril 2008

Fred Vargas

vargas_photo          
         
(née Frédérique Audoin-Rouzeau le 7 juin 1957 à Paris)

 

Biographie


Elle a choisi comme pseudonyme le nom du personnage interprété par Ava Gardner dans "La Comtesse aux pieds nus", le même que sa soeur jumelle qui est artiste peintre ainsi que sa première lectrice, et elle a raccourci son prénom.       
Sa mère est scientifique, son père intellectuel. Passionnée par les fouilles depuis sa plus tendre enfance (pendant toute sa scolarité, Fred Vargas ne cesse d'effectuer des fouilles archéologiques.), elle passe son bac et se lance dans des études d’Histoire.         
Elle s'intéresse d'abord à la préhistoire, puis choisit de concentrer ses efforts sur le Moyen Âge.         
Elle devient archéozoologue, chercheur au CNRS. et médiéviste.       
Ses recherches portent sur les rapports de l’homme et de l’animal de l’Antiquité aux Temps modernes, elle a publié récemment ses travaux.
Éprouvant le besoin de se trouver une autre occupation que son travail, elle s’essaie à l’accordéon sans grand succès puis se tourne vers l'écriture des romans policiers, - "rompol" comme elle les appelle elle-même - .

Son premier roman, "Les Jeux de l'amour et de la mort" (1986) sélectionné sur manuscrit, a reçu le prix du roman policier au festival de Cognac.       
Son deuxième, "L' Homme aux cercles bleus" dans lequel apparaît pour la première fois le commissaire Jean-Baptiste Adamsberg obtient le prix du Polar de la ville de Saint-Nazaire.         
Elle fut d'abord publiée aux éditions du Masque, puis en 1992, elle rencontre la maison d’éditions Viviane Hamy, qui deviendra son éditeur attitré.       
Son frère, l'historien Stéphane Audoin-Rouzeau, spécialiste de la Première Guerre mondiale, co-directeur du Centre de Recherche de l'Historial de la Grande Guerre basé à Péronne lui a inspiré le personnage de Lucien Devernois.       
Dans ses "rompols", Fred Vargas recherche avant tout le son des mots. « Un livre, c'est aussi une construction musicale », dit-elle pour justifier ses fantaisies verbales. Elle compare le polar à une tragédie grecque : « Il doit servir à mettre en scène le bien et le mal, à parler du monde qui est le nôtre pour atténuer nos angoisses. »

 

Fred Vargas mère d’un petit garçon vit à Paris.       
   

   

« Fred Vargas a inventé un genre romanesque qui n’appartient qu’à elle : le Rompol. Objet essentiellement poétique, il n’est pas noir mais nocturne, c’est-à-dire qu’il plonge le lecteur dans le monde onirique de ces nuits d’enfance où l’on joue à se faire peur, mais de façon ô combien grave et sérieuse, car le pouvoir donné à l’imaginaire libéré est total. C’est cette liberté de ton, cette capacité à retrouver la grâce fragile de nos émotions primordiales, cette alchimie verbale qui secoue la pesanteur du réel, qui sont la marque d’une romancière à la voix unique dans le polar d’aujourd’hui. Les personnages qui peuplent ses livres sont aussi anarchistes et lunaires que savants. Qu’ils soient férus d’Antiquité ou océanographes, le regard qu’ils posent sur le monde combat le conformisme et l’ordre établi avec pour arme la fantaisie et l’humour. »            
Jeanne Guyon, Le Magazine Littéraire

   

Personnages récurrents

 

Jean-Baptiste Adamsberg : personnage principal de la plupart des romans, commissaire flâneur et zen sans véritable méthode d'investigation mais avec beaucoup d'intuition.

 

Adrien Danglard : inspecteur méthodique au savoir immense, adjoint du précédent ; divorcé, père de cinq enfants et grand consommateur de vin blanc et de bière

           

Camille Forestier : musicienne-plombier, a une relation mouvementée avec le commissaire Adamsberg. Surnommée « la petite chérie » lors de ses premières apparitions.

Les Evangélistes:

-
Marc Vandoosler, dit « Saint-Marc » : homme de ménage le jour, médiéviste la nuit. Adore porter de lourdes bagues en argent,
-
Lucien Devernois, dit « Saint-Luc » : historien spécialiste de la Grande Guerre, inspiré du frère de Fred Vargas, utilise beaucoup d'expressions datant de la guerre.
-
Mathias Delamarre, dit « Saint-Mathieu » : historien spécialiste de la Préhistoire. Se balade souvent en sandales et rarement habillé décemment.
Ces trois personnages surnommés « Les Évangélistes » vivent dans la « La Baraque Pourrie » avec
«le Vieux Vandoosler», ex-flic, oncle et parrain de Marc.            
Chaque habitant occupe un étage entier, déterminé en fonction de l'époque étudiée. Mathias s'est ainsi installé au premier étage ; Marc au second ; Lucien au troisième, et Armand au quatrième (pour respecter l'ordre chronologique et non pas par irrespect envers le vieux monsieur).

     

Armand Vandoosler : ancien flic assez âgé, épicurien et fantasque, oncle de Marc

Ludwig Kehlweiler
: ancien flic, possède un réseau national d'indicateurs et un crapaud nommé Bufo

 

   

   

Bibliographie

 

 

Romans policiers

           

Les Jeux de l'amour et de la mort
Editeur: Librairie des Champs Élysées, 1986, (Le Masque).          
Présentation de l'éditeur
Tom est peintre et a un rêve : accéder à la gloire. Il parvient à se faire inviter à une soirée très sélect organisée par un mécène en l'honneur du célébrissime Gaylor.            
Gaylor est l'artiste chéri de la peinture contemporaine, adulé de tous, et Tom veut lui soumettre son travail voire obtenir son soutien.            
Hélas, Tom joue de malchance, non seulement il n'arrive pas à s'approcher du grand homme mais, s'introduisant comme un voleur dans le bureau du génie, il tombe sur un cadavre... Pas facile d'être un artiste reconnu, surtout quand la police est convaincue de votre culpabilité !            
Sur une trame très classique, Fred Vargas pose les jalons de son œuvre à venir : tensions, suspense, et enquêtes des plus minutieuses. C'est avec ce premier roman qu'elle a obtenu le
prix Cognac en 1986.
Quatrième de couverture
" Je suis génial. " Cette fois-ci, Tom est certain d'avoir élucidé le meurtre de Saldon, l'Américain dont il s'est servi pour s'introduire auprès Gaylor. Gaylor le magnifique, le consacré, le peintre chéri du XXe siècle... On n'approche pas facilement Gaylor, et l'invitation à cette soirée mondaine dénichée par Saldon avait été l'occasion rêvée de se glisser près de lui. Tom se l'était juré : il soumettrait ses toiles au maître. Mais voilà, une fois dans la place, Tom s'était montré au-dessous de tout : non seulement il n'avait pas adressé la parole à Gaylor, mais pire encore, en s'introduisant comme un voleur dans le bureau du grand homme, il était tombé sur le cadavre... Pauvre Tom ! Il n'est quelquefois pas facile d'être génial... Surtout lorsque la police est persuadée de votre culpabilité !          
* France Prix du festival de Cognac 1986

             

L'Homme aux cercles bleus
Editeurs:      
Hermé, 1991, (Hermé suspense)
Viviane Hamy, 1996, (Chemins nocturnes)
Feryane, 1996,(Policier).      
J'ai lu, 2002, (J'ai lu : policier)
le Grand livre du mois, 2004
Magnard, 2006, (Classiques & contemporains). Présentation, notes, questions et après-texte établis par Laurence Sudret.          
Éd. France loisirs, 2007,(Noir)            
Fred Vargas met en scène pour la première fois Jean-Baptiste Adamsberg            
« Victor, mauvais sort, que fais-tu dehors ? »
Ça amuse les Parisiens. Depuis quatre mois, cette phrase accompagne les cercles qui surgissent à la nuit, tracés en bleu sur les trottoirs de la ville. Le phénomène fait les délices des journalistes et de quelques psychiatres qui théorisent. Le commissaire Adamsberg, lui, ne rit pas. Ces cercles et leur contenu hétéroclite « suintent » la cruauté. Il le sait, il le sent : bientôt, de l’anodin saugrenu on passera au tragique.

 

« Commencez ce livre, vous ne pourrez plus vous l'arracher des mains. Quant à savoir dans quel rayon le classer, peu importe. Vargas est unique en son genre. »Claire Julliard, TéléObs

 

« Pour un bon rompol, Fred Vargas a trois règles : d'abord ne pas ennuyer le lecteur, secondo le tenir, et tertio ne pas le trahir. »Cosmopolitan 

 

* France Prix du festival de St Nazaire 1992

       

Ceux qui vont mourir te saluent
Editeurs :          
Viviane Hamy, 1994, (Chemins nocturnes).            
J'ai lu, 2001, (J'ai lu : policier ).            
le Grand livre du mois, 2005,            
Mot de l'éditeur
A priori, tous les dessins de Michel-Ange ont été répertoriés. Et lorsque l'un d'eux fait une apparition discrète sur le marché, il y a tout lieu de supposer qu'il a été volé. Le plus incroyable, c'est que celui qui est proposé à Henri Valhubert, célèbre expert parisien, provient probablement du Vatican ! Qui se risquerait à subtiliser les trésors des, archives papales ? L'affaire se complique lorsque Valhubert est assassiné, un soir de fête, devant le palais Farnèse. Instantanément, les soupçons se portent sur le fils de la victime. Ce dernier fait partie d'un curieux triumvirat d'étudiants, aux surnoms d'empereurs : Claude, Néron et Tibère. En résidence à Rome depuis plusieurs années, tous trois entretiennent des liens singuliers avec la veuve de Valhubert. Une femme au charme envoûtant...

                     

Debout les morts
Editeurs :       
Viviane Hamy, 1995, (Chemins nocturnes).
Feryane, 1995, Éd. en gros caractères.
Éd. J'ai lu, 2000, (J'ai lu : policier).
le Grand livre du mois, 2004,
Magnard, 2007,(Classiques & contemporains). Présentation, notes, questions et après-texte établis par Laurence Sudret.
Résumé :
Un hêtre peut-il pousser en une seule nuit dans un jardin, à Paris, sans que personne l’ait planté ? Oui. Chez la cantatrice Sophia Siméonidis ; et elle n’en dort plus. Puis elle disparaît sans que cela préoccupe son époux. Après une série de meurtres sinistres, ses trois voisins « dans la merde », aidés par l’ex-flic pourri Vandoosler, découvriront les racines du hêtre, vieilles de quinze ans, grasses de haine et de jalousie.

*Prix Polar Michel-Lebrun de la Ville du Mans 1995
*Prix Mystère de la critique 1996         
The Three Evangelists (trad. en anglais de Debout les morts)
* Royaume-Uni Duncan Lawrie International Dagger 2006 (for the best crime novel translated into English)

       

Presse :
« Sous ses airs farfelus, l’intrigue progresse comme un drame antique. Suspense et émotions fortes n’ont rien à envier aux thrillers à la mode, et, en plus, c’est bien écrit. Un roman qui délasse et amuse tout en distillant le suc littéraire qui fait le plaisir de lire. » Ewi, La Liberté (Suisse)

« Il suffit de voir la correspondance entre Moby Dick et le lion de Belfort, et de remâcher cette phrase : “La quête des paroxysmes à l'essentiel, qui est ordinairement caché." Et on obtient un franco-polar hilarant et de qualité. » Dominique Durand, Le Canard enchaîné

       

Un peu plus loin sur la droite          
Editeurs:            
Viviane Hamy, 1996, (Chemins nocturnes).

Feryane, 1997, (Policier). Éd. en gros caractères.
Éd. J'ai lu, 2000, (J'ai lu : policier ; 5690).          
le Grand livre du mois, 2004,            
Enregistrement sonore : texte intégral / lu par Michel Vuillermoz. Paris : Éd. Thélème : [distrib. les Belles lettres], 2006. 6 disques compacts            
En planque sous les fenêtres de l'appartement du neveu d'un député, place de la Contrescarpe, Kehlweiler avise soudain une drôle de chose sur la grille d'un arbre. Un petit déchet blanchâtre au milieu d'excréments canins. Pas de doute, c'est un os. Et même un os humain... Naturellement, lorsque Kehlweiler apporte sa trouvaille au commissariat du 5e arrondissement, les flics lui rient au nez. Mais ce petit bout d'os l'obsède tellement qu'il abandonne ses filatures parisiennes et suit une piste jusqu'à Port-Nicolas, un village perdu au bout de la Bretagne. Là vit un pit-bull. Une sale bête, qui avalerait n'importe quoi. Y compris un bout de cadavre. Reste à trouver le cadavre. Et l'assassin...Source : J'ai Lu

             

Sans feu ni lieu          
Editeurs:            
Viviane Hamy, 1997, (Chemins nocturnes).

le Grand livre du mois, 1998,
Feryane, 1998, (Policier). Éd. en gros caractères.
J'ai lu, 2001, (J'ai lu : policier).            
le Grand livre du mois, 2005,            
Enregistrement sonore: texte intégral / lu par Paul Barge. Paris : Éd. Thélème ; France : distrib. les Belles lettres, 2006. 6 disques compacts.            
— "C'est un crétin ou quoi, ce type ?
Louis Kehlweiler s'énerve. Cette histoire ne tient pas debout ! ll ne fait de doute pour personne que Clément Vauquer est bel et bien coupable des deux meurtres dont on l'accuse. En outre, la police possède son signalement, il ne restera pas longtemps en cavale.
Oui, mais Clément, l'accordéoniste demeuré, est un protégé de la vieille Marthe... Cela suffit pour que Kehlweiler demande à Marc, Lucien et Mathias de cacher le fugitif quelques jours. Personne n'ira le chercher dans la baraque pourrie qu'ils habitent, au fin fond du 18e arrondissement.
Le temps d'aller à Nevers, là où tout a commencé… --
Source : J'ai Lu --

 

         

L'Homme à l'envers          
Viviane Hamy, 1999, (Chemins nocturnes).            
le Grand livre du mois, 1999,            
Éd. France loisirs, 1999,            
J'ai lu, 2002, (J'ai lu : policier).            
le Grand livre du mois, 2005,            
Le mardi, il y eut quatre brebis égorgées à Ventebrune, dans les Alpes. Et le jeudi, neuf à Pierrefort. Un loup solitaire ? Roué, cruel, avec son cul bas sur ses pattes grises ? La Bête du Mercantour.
Mais au village de Saint-Victor-du-Mont, tous n’y croient pas, à la Bête. Ce n’est pas une Bête. C’est un homme. Un loup-garou. À Paris, devant son écran, le commissaire Adamsberg guette les nouvelles du Mercantour. Il ferme les yeux. Son enfance pyrénéenne, la voix des vieux… « Comme des tisons, mon gars, comme des tisons ça fait, les yeux du loup, la nuit.»
          
* France Prix Sang d'Encre des Lycéens 1999
* France Trophée 813 du Meilleur roman francophone 1999
* France Grand Prix du roman noir de Cognac 2000

         

Pars vite et reviens tard
Viviane Hamy, 2001, (Chemins nocturnes).
le Grand livre du mois, 2001,
Feryane, 2002, (Policier). Éd. en gros caractères.          
Éd. France loisirs, 2002,            
J'ai lu, 2004, (J'ai lu : policier ).            
Magnard, 2006, (Classiques & contemporains). Présentation, notes, questions et après-texte établis par Michèle Sendre-Haïdar.            
On l’a peint soigneusement sur les treize portes d’un immeuble, dans le 18e arrondissement de Paris : un grand 4 noir, inversé, à la base élargie. En dessous, trois lettres : CLT. Le commissaire Adamsberg les photographie, et hésite : simple graffiti, ou menace ?
À l’autre bout de la ville, Joss, l’ancien marin breton devenu crieur de nouvelles est perplexe. Depuis trois semaines, une main glisse à la nuit d’incompréhensibles missives dans sa boîte à messages. Un amuseur ? Un cinglé ? Son ancêtre murmure à son oreille : « Fais gaffe à toi, Joss. Il n’y a pas que du beau dans la tête de l’homme. »

         

Presse :
« “Jubilatoire, enchanteur, génial, fantastique, inclassable, brillantissime…” Les lectrices ne ménagent pas leurs louanges à Fred Vargas. Il faut reconnaître qu’avec Pars vite et reviens tard, la romancière ne lésine sur aucun moyen pour nous scotcher à notre fauteuil. » Elle
« Un très bon Vargas, où la poésie flirte avec talent avec le pittoresque. » Prima

«Cette fois, elle nous offre une énigme que l’on suit à cœur perdu et des figures que l’on n'est pas prêt à oublier, pas plus que les univers qu’ils transportent.» À nous Paris

           


* France Grand prix des lectrices de Elle 2002 - (catégorie policier)
* France Prix des libraires 2002
* France Trophée 813 du Meilleur roman francophone 2002
Fliehe weit und schnell (trad. en allemand de Pars vite et reviens tard)
* Allemagne Deutscher Krimipreis 2004

 

Sous les vents de Neptune          
Viviane Hamy, 2004, 441 p. (Chemins nocturnes).            
le Grand livre du mois, 2004,            
Éd. Feryane, 2004, 2 vol. (Policier). Éd. en gros caractères.            
Enregistrement sonore: texte intégral / interprété par François Berland. Paris : Livraphone ; France : [distrib. les Belles lettres], 2006. 1 CD MP3 (10 h 40 min)            
'Sous les vents de Neptune' est une intrigue policière dans laquelle l'assassin tue ses victimes au moyen d'un trident : neuf victimes, entre 1949 et 2003. Adamsberg, le héros récurrent de Fred Vargas, est cette fois personnellement concerné : son frère jumeau a été autrefois accusé du premier de ces meurtres, et a disparu depuis. Le commissaire principal Jean-Baptiste Adamsberg mène son enquête au Québec où il rencontre vocabulaire et personnages attachants.            
« Adamsberg termina son café et posa son menton dans sa main. Il lui était arrivé en des tas d’occasions de ne pas se comprendre, mais c’était la première fois qu’il échappait à lui-même. La première fois qu’il basculait, le temps de quelques secondes, comme si un clandestin s’était glissé à bord de son être et s’était mis à la barre. De cela, il était certain : il y avait un clandestin à bord. Un homme sensé lui aurait expliqué l’absurdité du fait et suggéré l’étourdissement d’une grippe. Mais Adamsberg identifiait tout autre chose, la brève intrusion d’un dangereux inconnu, qui ne lui voulait aucun bien. »

 

Presse :

 

« Savoir surprendre, amuser, tenir en haleine le lecteur avec autant d'intelligence et de grâce ne mérite qu'un mot: merci, Fred Vargas ! »         
Michel Field, Le Figaro, TV Magazine

 

« C’est là le charme des romans de Fred Vargas, l’aspect inattendu, saugrenu même parfois, qui vient renouveler les postures classiques du roman policier. »         
Le Monde des Livres

 

« Il y a toujours dans les livres de Fred Vargas une ménagerie grâce à quoi cette archéologue à visage de romancière nous apprend à ne jamais désespérer de l’âme humaine. »         
Étienne de Montéty, Le Figaro

     

          
* France Trophée 813 du Meilleur roman francophone 2004          
Wash this Blood Clean from my Hand (trad. en anglais de Sous les vents de Neptune)

* Royaume-Uni Duncan Lawrie International Dagger 2007 (for the best crime novel translated into English)

   

Dans les bois éternels          
Viviane Hamy, 2006, (Chemins nocturnes).            
le Grand livre du mois, 2006,            
Feryane, 2006, (Policier). Éd. en gros caractères.            
"La Brigade avait accumulé des résultats incontestables, mais Veyrenc demeurait très sceptique. A savoir si cette efficacité était le résultat d'une stratégie ou le fruit tombé de la providence. Providence qui fermait les yeux, par exemple, sur le fait que Mercadet ait installé des coussins à l'étage et y dorme plusieurs heures par jour, sur le fait qu'un chat anormal défèque sur les rames de papier, que le commandant Danglard dissimule son vin dans le placard de la cave, que traînent sur les tables des documents sans lien avec les enquêtes, annonces immobilières, listes de courses, articles d'ichtyologie, reproches privés, presse géopolitique, spectre des couleurs de l'arc-en-ciel, pour le peu qu'il en avait vu en un mois. Cet état de choses ne semblait troubler personne, sauf peut-être le lieutenant Noël, un gars brutal qui ne trouvait personne à son goût. Et qui, dès le second jour, lui avait adressé une remarque offensante à propos de ses cheveux. Vingt ans plus tôt, il en aurait pleuré mais aujourd' hui, il s'en foutait tout à fait ou presque. Le lieutenant Veyrenc croisa les bras et cala sa tête contre le mur. Force indélogeable lovée dans une matière compacte." -- evene --            
"Quel point commun peut-il y avoir entre des gros bras égorgés porte de la Chapelle, un cerf éventré en Normandie, un vol de reliques, une infirmière échappée de prison et le fantôme d’une nonne ? Voilà ce que va devoir découvrir l’inspecteur Adamsberg dans ce roman policier plutôt réussi. Pour ce nouvel opus, Fred Vargas plonge son personnage fétiche dans une sombre enquête qui le conduira au fonds des bois et des cimetières sur la piste d’une étrange potion ancestrale. Mais c’est aussi au coeur de la brigade que les drames se jouent avec l’arrivée d’un nouveau aux cheveux bigarrés hanté par son passé et parlant en vers.
Dans ce livre, l’auteur noue une intrigue surprenante et rythmée ou les mystères s’enchaînent avant de trouver leur logique. Mais si l’histoire est incontestablement intéressante, le récit peu justement sembler trop linéaire, surtout une fois que le fil directeur des meurtres est exposé. Pourtant ce roman devrait réjouir les habitués de Vargas comme les autres, tant les personnages sont dépeints avec minutie et originalité. Avoir l’idée de faire parler en alexandrins un personnage pendant tout un roman, policier qui plus est, voilà une idée qui a elle seule mérite le détour. Surtout que cet exercice de style est si bien intégré dans le récit qu’il semble vite normal de s’exprimer ainsi. Une fois encore, Vargas joue avec les mots pour créer un univers incomparable avec des moments poétiques et des scènes à la limite du surréalisme. Un style tellement rafraîchissant dans l’univers bien souvent trop convenu des romans policiers." -- Pauline Klaer

                         

Presse :
« Fred Vargas est une énigme. À l’instar de ses personnages, l’appréhension de sa personnalité échappe à toute étude fondée sur la pure rationalité. […]
Le nouveau roman de Fred Vargas est touffu et peuplé de tiroirs à double fond. Les enquêtes se télescopent puis se confondent ; les fausses pistes sont aussi nombreuses que les personnages secondaires et les certitudes du lecteur aussi éphémères que celles du commissaire Adamsberg. […]
Fidèle à son style, Fred Vargas vient de conquérir définitivement son statut de reine française du polar. »
J.-C. Buisson, Le Figaro Magazine
« Ce roman de Vargas a le pouvoir de surprendre la morosité. » A. Rollin, Le Canard enchaîné
« Au fil des ouvrages, son style déroutant, son amour de la langue et sa passion du passé ont réussi à séduire un public de plus en plus large au point de la placer aujourd’hui en tête des meilleures ventes de romans en France. Une consécration totalement méritée. » J.-M. Wynants, Le Soir
« Le dixième roman de Fred Vargas est totalement improbable. Ni plus ni moins d’ailleurs que les neuf précédents, et au fil du temps, ce qui apparaît comme la signature de l’auteur, c’est justement cette constance à rechercher “ce saugrenu de chacun des êtres, leur éclat individuel, leurs originalités aux effets incalculables”.»
G. Meudal, Le Monde
« Humour, audace, génie des atmosphères et des personnages secondaires, écriture à la fois épurée et évocatrice… Le dernier livre de Fred Vargas, entre polar et tragédie grecque, est un petit bijou. »
M. T. Huy, Magazine Littéraire
« Et Dans les bois éternels ne saurait décevoir ; c’est une réussite absolue. »
C. Julliard, Le Nouvel Observateur         

                   

« Chez Fred Vargas, les intrigues sont de plus en plus sophistiquées, les personnages de plus en plus tourmentés, et les criminels de plus en plus fous. Tellement fous d’ailleurs qu’ils en paraissent absolument normaux aux yeux des enquêteurs comme aux nôtres, et qu’il est impossible de les débusquer avant que ce cher Adamsberg ne trouve in extremis la solution. […]
Le roman de Fred Vargas est si bien construit, l’histoire si bien menée et surtout si bien racontée que l’on progresse dans cette affaire sans une seconde d’ennui. »
P. Frey, Elle
« Dans son nouveau roman très attendu, Fred Vargas croise le fer avec plusieurs intrigues et nous plonge au cœur d’ambiances aussi poétiques que troublantes. Du pur Vargas, réussi et plus polar que jamais. »
B. Kernel, Femme Actuelle
« Avec sa nouvelle enquête (où l’on retrouve son flic fétiche), la romancière confirme sa place au firmament des étoiles du polar. […] À lire le dernier Vargas, assurément, c’est du vif ! »
O. Delcroix, Le Figaro Littéraire
« Celui-là et tous les autres. Dernier livre en date de Fred Vargas, Dans les bois éternels est un roman-somme qui renvoie aux précédents textes de l’auteur et concentre les qualités littéraires d’une écrivaine arrivée à maturation, toujours aussi brillante dans les dialogues et le croquis de personnages, mais plus impressionnante encore dans la conduite des intrigues. »

E. Libiot, L' Express

 


* France Trophée 813 du Meilleur roman francophone 2006

 

Bande dessinée

 

   

       

Les Quatre fleuves          
illustrations par Baudoin.          
V. Hamy, 2000, 224 p. (Chemins nocturnes)            
Toujours campé sur ses rollers, le jeune Grégoire Braban et son ami Vincent s’adonnent avec plus au moins de bonheur au vol à la tire. Ce jour-là, à Saint-Michel, ils arrachent la sacoche d’un vieux. Trente mille balles. Le gros lot. Mais la sacoche est lourde de bien autre chose.
Autre chose d’assez dégueulasse. Le sac du vieux, c’est la boîte de Pandore. Il y a tous les péchés du monde là-dedans.
Au soir, Vincent est assassiné, la cuisse lacérée de quatre coups de lame. Le commissaire Adamsberg s’inquiète de cet étrange dessin. Le tueur à la serpe, celui que la rumeur a surnommé le Bélier vient-il de signer son quatrième meurtre ?
          
* France Prix Alph-Art du meilleur scénario au Festival de BD d'Angoulême 2001.

 

   

   

Recueils de nouvelles

 

Coule la Seine          
V. Hamy, 2002, (Chemins nocturnes).            
le Grand livre du mois, 2002,            
Feryane, 2003, (Policier).            
J'ai lu, 2004, (J'ai lu : policier).            
Publiées séparément à des périodes différentes, ces trois nouvelles rassemblées en un volume mettent en scène le commissaire Adamsberg confronté aux sans-abri, aux « clodos ». Elles ont été légèrement remaniées, mais Fred Vargas a tenu à leur garder leur forme et leur substance originales. Les dessins de Baudoin sont inédits et ont été réalisés spécifiquement pour cette édition.

       

Presse :
«Trois récits jubilatoires qui se lisent trop vite, avec un plaisir que complète la poésie en noir et blanc de sept beaux dessins inédits de Baudoin »Les Échos
« Polars bien conduits dans un style alerte et descriptif qui pique la curiosité et tient en haleine. »Est Éclair
« Les enquêtes sont rondement menées, mais les acteurs sont tous là, avec leur bizarrerie, leurs déchirures, leurs rêves, leur profonde humanité et Fred Vargas sait les regarder comme personne.Un peu de farfelu, de l’humour et beaucoup d’humanité. »

 

   

          
Salut et liberté ; suivi de La Nuit des brutes          
Librio, 2004, 77 p. (Librio : policier).            
" - Monsieur le Commissaire, Vous avez peut-être une belle gueule mais, dans le fond, vous êtes un vrai con. En ce qui me concerne,j'ai tué en toute impunité. Salut et liberté - X "            
Etranges, ces lettres anonymes que reçoit Adamsberg, et tout aussi singulière l'assiduité dont fait preuve le vieux Vasco à siéger sur ce banc, juste en face du commissariat...            
L'importun vieillard aux poches remplies d'objets insolites et au portemanteau incongru attise l'exaspération du lieutenant Danglard.            
Mais, pour le commissaire Adamsberg, dont le flair nonchalant confine au génie, l'affaire n'est pas si anodine...            
Fred Vargas signe ici deux nouvelles policières où l'on retrouve les personnages décalés, les rencontres déroutantes, le ton si subtilement décontracté qui ont fait son succès.
*Salut et liberté (nouvelle, Le Monde, 19-07-1997) - France Trophée 813 de la Meilleure nouvelle 1997

 

   

 

Documents et essais

 

   

     

Petit traité de toutes vérités sur l'existence          
V. Hamy, 2001,

EJL, 2003, 93 p. (Librio).

   

Critique de l'anxiété pure          
V. Hamy, 2003,

 

La Vérité sur Cesare Battisti / textes et documents rassemblés par Fred Vargas          
V. Hamy, 2004, 237 p. (Bis). ISBN 2-87858-195-4            
« Déni de droit, non respect de la parole de la France et désinformation, tout oblige à lever le voile sur l’affaire Cesare Battisti et sur l’homme, afin que chaque Français puisse atteindre, de manière objective et par l’usage de la Raison chère à Voltaire, à la vérité qui lui est scellée. Cet ouvrage, recueil de textes et de documents, met en évidence, par la seule présentation des faits et loin de toute polémique partisane, combien l’extradition de Cesare Battisti constituerait une injustice profonde pour l’homme, un affront à l’honneur de notre pays et de ses citoyens, et une faute gravissime au regard de l’Histoire. » Fred Vargas -- Source : Editions Viviane Hamy

 

   

 

Ouvrages scientifiques          
sous son propre nom Frédérique Audoin-Rouzeau

 

   

       

* Ossements animaux du Moyen Âge au monastère de la Charité-sur-Loire, Paris, Publications de la Sorbonne
* Hommes et animaux en Europe : corpus de données archéozoologiques et historiques, Paris, CNRS (1993)
* Les Chemins de la peste, le rat, la puce et l'homme (2003, réedition en 2007)

 

Adaptations

 

   

       

cinématographique : 2007 : Pars vite et reviens tard de Régis Wargnier
télévisuelle
: 2008 : Sous les vents de Neptune de Josée Dayan

 

Editions Viviane Hamy

   

 

   

 

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